COFFEELTER
Une histoire de transmission
L’histoire photographique de Florence Millet a débuté en 1911, année de naissance de son grand-père en Sologne. Fils unique d’agriculteurs, Maurice Derbois apprend le métier de photographe de village alors qu’il est tout jeune papa. Féru d’inventions et d’anecdotes, il communique son amour de la photographie à sa descendance.
Née à Saint-Denis de la Réunion, Florence Millet commence sa pratique de la photographie en argentique à l’âge de 8 ans dans la beauté de son île natale. Se destinant à une carrière de reporter photographe « comme Tintin », elle rêve de fréquenter les bancs de Sciences Po.
Après une hypokhâgne à Nantes, elle décide de partir explorer le monde. Sa Maîtrise LEA en Erasmus en poche, elle exerce des métiers corporate sur 4 continents. « J’ai la chance d’avoir conservé ma soif d’apprendre depuis l’enfance, ce qui m’a ouvert l’accès à de nombreux univers ». Liverpool, Beijing, Singapour, la Californie, Dakar… Découvrir l’Autre est devenu sa façon de vivre. Mutée à La Défense (92), elle obtient un Exec Master en RH à Sciences Po Paris.
Une histoire de déclics
C’est à 30 ans qu’elle s’initie à la photo numérique lors d’un détachement au Sénégal, et à 48 ans qu’elle se lance en tant que photographe professionnelle dans le Sud Sarthe. « Malgré une carrière corporate très solide, j’ai été percutée par un burn-out violent pendant le confinement sanitaire de 2020. Après une profonde réflexion facilitée par la Chambre de Métiers du Mans, j’ai décidé d’abandonner le salariat et de me reconvertir, enfin, dans le métier qui me fait vibrer ».
Reprenant ses études à l’école de l’image des Gobelins à Paris, elle en obtient la certification en juin 2022.
Dans la foulée, elle créée sa SARL nommée Coffeelter ©. Ce nom évoque les composantes de la pratique photographique et rédactionnelle de l’enseigne :
- Coffee: le café, pour le côté chaleureux
- feel pour la composante émotionnelle
- et un clin d’œil à no filter ; c’est-à-dire pas de filtre, pour le respect de l’authenticité
Une histoire d’engagement
Sensible à l’empreinte carbone du numérique, de l’encre et du papier, Florence Millet tisse son activité sur une chaîne entièrement éco-responsable.
« J’ai opté pour un processus créatif raisonné. A mon niveau, j’aspire à réduire la surconsommation d’images et à reprendre le goût de la photo unique, authentique et émotionnelle. En amélioration continue, la décarbonation de mon activité est une préoccupation au quotidien ».
Fin 2022, elle obtient le label « Eco-défis » de la Chambre de Métiers Pays de La Loire et s’en fait une porte-parole convaincue. En 2024, elle en reçoit une bonification « bronze » grâce à ses initiatives sans cesse renouvelées.
Une histoire d’histoires
« Ma priorité est de faire de la photo intentionnelle ». Guidée par son inspiration, elle travaille en plein et moyen format en studio ou en extérieur et dispose de matériel de pointe en éclairage, modeleurs, fonds et accessoires.
Grâce à la mairie de Vaas, Florence Millet a exposé près de 80 photos en 2023. Après des apparitions éphémères aux 4 jours du Mans en 2023, l’école de danse Garreau Lefort à La Flèche, le salon des Arts et Saveurs d’Exception à Angers en novembre 2023, au Caveau des Récollets à Montval, au château de Corbuon lors des JEP 2024, elle prépare une nouvelle exposition pour 2026.
En tant qu’artisane, elle propose des portraits en studio ou en extérieur, des reportages métiers & évènementiels, de la numérisation d’œuvres d’art, des photos d’identité ANTS ainsi que des services rédactionnels (français/anglais).
Ayant animé des ateliers photos pour des apprentis du CFA Le Mans, puis des bénévoles étrangers à Aubigné Racan avec l’association Concordia, elle a déployé des ateliers photo dédiés au portrait d’art (adultes) et les premiers pas en photo (ados) en 2025.